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L'association Paternité Imposée, 
Pourquoi ? 

Constat

Le combat légitime des femmes pour disposer de leur corps a abouti en 1975 au droit à l'avortement.

Par ailleurs, une loi de 2002 a consolidé et modernisé la pratique de l'accouchement sous X qui existait déjà au 17ème siècle.

 

En 2019, dans une société démocratique théoriquement égalitaire, la possibilité de refuser de devenir parent n'est paradoxalement conférée qu'aux femmes au moyen des dispositifs évoqués plus haut.

 

Le pouvoir décisionnel laissé aux hommes face au choix de leur paternité est réduit à peu de choses. En effet, un homme est aujourd'hui contraint d'assumer une paternité qu'il n'aurait pas choisie, même dans les cas les plus extrêmes lorsque celui-ci a été notamment instrumentalisé en tant que géniteur et entretenu dans la croyance que sa partenaire n'avait, comme lui, aucun désir d'enfant.

 

Enjeux et objectifs

Au nom de l'égalité, un combat de société est à mener en dépassant le clivage femme-homme.

 

Trois objectifs au moins sont à atteindre : dans l'ordre de priorité, l'information, la réforme et l'apaisement. 

 

1 - L'information d'abord, parce que nombreux sont celles et ceux qui, ayant fermement intégré le principe d'égalité, pensent à tort que la situation des hommes est similaire à celle des femmes en matière de parentalité et que les hommes peuvent, d'une manière ou d'une autre, refuser de devenir parent s'ils ne l'ont pas choisi ; 

 

2 - La réforme ensuite, parce qu'il convient de remédier à une inégalité désormais identifiée ;

 

3 - L'apaisement enfin, parce que cette inégalité détruit des destins individuels et collectifs ; l'annonce de la venue d'un enfant par une partenaire avec qui l'homme n'a partagé qu'une relation éphémère sans projet parental, et ce de manière totalement consentante, peut être à l'origine de détresses humaines, faisant imploser la vie familiale que cet homme a pu construire entre-temps.

 

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